Une découverte troublante : les fibrose myocardique diffuse et leurs implications après le COVID-19
Dans une révélation qui pourrait bien changer notre compréhension des effets à long terme du COVID-19, le Dr Philip McMillan, médecin et chercheur renommé, a partagé des informations alarmantes basées sur une étude récente menée au Japon.
Cette étude, publiée en mars 2025, met en lumière une nouvelle condition médicale :
Les micro-cicatrices cardiaques multiples, appelé fibrose myocardique diffuse , une découverte qui pourrait expliquer certains décès subits et inexpliqués survenus depuis la pandémie.
Le contexte : autopsies et recherche de réponses
Le Dr McMillan, connu pour ses travaux sur l'auto-immunité liée à la protéine Spike du SARS-CoV-2, a souligné l'importance cruciale des autopsies pour comprendre les mécanismes biologiques à l'œuvre chez les patients décédés de manière inattendue.
Selon lui, les chercheurs japonais sont parmi les seuls à mener des investigations approfondies, notamment via des examens histologiques (analyse des tissus au microscope), pour identifier les causes sous-jacentes de ces décès.
« Si vous ne cherchez pas, vous ne trouverez pas », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de poursuivre les recherches pour élucider les mystères entourant les complications post-COVID, notamment celles liées au cœur.
Les micro-cicatrices cardiaques : une menace silencieuse
L'étude japonaise a identifié une nouvelle pathologie : les micro-cicatrices cardiaques multiples.
Contrairement fibroses importantes laissées par un infarctus du myocarde (crise cardiaque), ces micro-cicatrices sont minuscules et dispersées dans tout le muscle cardiaque.
Bien qu'elles puissent sembler insignifiantes à première vue, elles pourraient avoir des conséquences dramatiques sur la fonction électrique du cœur.
Le cœur fonctionne grâce à un système électrique complexe qui régule les battements.
Les fibroses, même petites, peuvent perturber ce système, entraînant des arythmies potentiellement mortelles, comme la fibrillation ventriculaire, une cause fréquente d'arrêt cardiaque soudain.
Ces micro-cicatrices ou fibroses pourraient ainsi expliquer l'augmentation des cas d'arrêts cardiaques inexpliqués observés depuis la pandémie.
Le lien avec le COVID-19 et la protéine Spike
Le Dr Mc-Millan a rappelé que la protéine Spike du SARS-CoV-2, qu'elle soit produite par l'infection naturelle ou par la vaccination, peut déclencher des réactions auto-immunes et inflammatoires.
Ces réactions pourraient endommager les tissus cardiaques, conduisant à la formation de ces micro-cicatrices.
Bien que cette hypothèse nécessite des recherches supplémentaires, elle soulève des questions urgentes sur les effets à long terme du COVID-19 et des vaccins.
« Nous devons insister pour que des autopsies approfondies soient réalisées systématiquement », a-t-il insisté, appelant à une transparence accrue et à une meilleure compréhension des risques pour la santé publique.
Une alerte mondiale
Cette découverte intervient dans un contexte où de nombreux pays font face à une augmentation des décès inexpliqués, souvent attribués à des causes cardiaques.
Le Dr McMillan a critiqué le manque d'autopsies pratiquées dans de nombreux cas, suggérant que cela pourrait masquer des problèmes de santé publique majeurs.
« Parfois, je me demande s'il y a une réticence à pratiquer des autopsies parce qu'on ne veut pas savoir », a-t-il déclaré, soulignant l'importance de la science pour éclairer les décisions politiques et médicales.
Que faire face à cette nouvelle menace ?
Pour les familles ayant perdu un proche de manière subite, le Dr McMillan recommande de demander un examen histologique* du cœur lors de l'autopsie, afin de rechercher la présence de fibroses.
Cette démarche pourrait non seulement apporter des réponses aux proches, mais aussi contribuer à l'avancée des connaissances scientifiques.
En parallèle, il invite les professionnels de santé et les chercheurs à approfondir les études sur les interactions entre le COVID-19, la protéine Spike et d'autres virus, comme la rougeole, qui pourraient exacerber ces complications.
Conclusion : une course contre la montre
Alors que la pandémie de COVID-19 s'éloigne, ses répercussions continuent de se faire sentir.
La découverte des fibroses cardiaques multiples par les chercheurs japonais ouvre une nouvelle piste pour comprendre les décès subits et inexpliqués.
Il est essentiel que la communauté scientifique mondiale se mobilise pour approfondir ces recherches et prévenir de futures tragédies.
Comme le souligne le Dr McMillan, « il est temps de poser les questions difficiles et de revenir à la science ».
Car, dans un monde où les virus et leurs conséquences évoluent rapidement, la vigilance et la transparence sont nos meilleures armes.
*L'examen histologique du cœur est une analyse microscopique des tissus cardiaques visant à évaluer leur structure et à détecter d'éventuelles anomalies.
Cette analyse est essentielle pour diagnostiquer diverses pathologies cardiaques, notamment les cardiomyopathies, les myocardites et les dépôts amyloïdes.
Profil de Dr. Philip McMillan
Dr. Philip McMillan, mentionné dans la requête, est un médecin et chercheur connu pour ses travaux sur l'auto-immunité dans le COVID-19, avec des publications récentes sur des plateformes comme Frontiers in Immunology (Frontiers Article). Ses profils sur LinkedIn montrent un focus sur les complications cardiovasculaires, mais aucune mention spécifique de l'étude japonaise demandée n'a été trouvée.
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