Alerte à la grippe aviaire : Ce que vous devez savoir | Dr. Neal Barnard | The Exam Room

 

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Présenté par le Physicians Committee.

 

Bonjour, je suis Chuck Carroll, le champion de la perte de poids. Merci infiniment de nous suivre et de télécharger nos épisodes dans plus de 150 pays à travers le monde, faisant de The Exam Room l'un des podcasts sur la nutrition les plus écoutés de la planète.

Habituellement, nous parlons de nutrition dans cette émission, mais aujourd'hui, nous allons aborder un sujet tout aussi important, qui reste lié à la nourriture dans votre assiette : la grippe aviaire.

Vous avez sans doute vu les gros titres dans les médias, sur internet, à la radio, à la télévision... Partout, on ne peut échapper à cette réalité : 166 millions d'oiseaux ont été abattus à cause de la grippe aviaire, et nous constatons que le virus se transmet désormais des oiseaux aux bovins, et même aux humains. Au moins une personne en est déjà morte. Parlons-en aujourd'hui.

Pour cela, nous accueillons le président du Physicians Committee, le Dr Neal Barnard. Merci d'être avec nous, Dr Barnard.

Dr Barnard : C'est un plaisir, Chuck.

Chuck : À quel point devrions-nous nous inquiéter de la grippe aviaire ?

Dr Barnard : Je pense que nous devrions être très inquiets. Bien que le virus n'ait pas encore touché massivement les humains, du moins pas aux États-Unis, et que les cas ici aient été légers, il représente une pandémie potentielle. Le virus est déjà très présent chez les oiseaux, mais il a également sauté aux mammifères, notamment aux troupeaux de bovins, qui deviennent des foyers de reproduction pour de nouveaux virus prêts à infecter l'espèce humaine.

Chuck : Parlons de la capacité du virus à sauter d'une espèce à l'autre. Qu'est-ce qui rend les vaches si vulnérables à ce virus provenant des oiseaux ?

Dr Barnard : Les virus sont des entités très rusées. Ils ne sont pas comme les bactéries, que l'on peut voir au microscope. Un virus est 100 fois plus petit qu'une bactérie. Leur objectif est de pénétrer dans une cellule et d'utiliser la machinerie génétique de l'hôte pour se reproduire. Par exemple, les coronavirus responsables du COVID-19 pénètrent dans les cellules et exploitent leur ADN pour se multiplier.

Les virus ne veulent pas tuer leur hôte, mais parfois, en étant trop agressifs, ils finissent par le faire. Nous l'avons vu avec la grippe espagnole de 1918, qui a tué des millions de personnes. Au fil du temps, les virus évoluent et deviennent moins mortels, mais ils restent une menace constante.

Chuck : Pourquoi les vaches sont-elles si vulnérables ?

Dr Barnard : Les virus cherchent constamment de nouveaux territoires. Les vaches peuvent être infectées par les excréments d'oiseaux, mais il y a aussi une pratique choquante : les agriculteurs nourrissent parfois les vaches avec du fumier de poulet. Cela peut sembler incroyable, mais c'est une réalité. Le fumier de poulet est mélangé à la nourriture des vaches, et celles-ci le consomment, ce qui facilite la transmission du virus.

Chuck : Comment quelque chose d'aussi petit qu'un virus peut-il être si intelligent ?

Dr Barnard : Les virus n'ont pas de cerveau, mais ils sont incroyablement efficaces pour infecter les cellules. Ils sont comme des clés USB : ils contiennent tout ce dont ils ont besoin pour se reproduire et se propager. Les virus évoluent constamment, perfectionnant leurs "épines" pour mieux s'attacher aux cellules et les infecter.

Chuck : Nous avons donc des vaches infectées dans 17 États. Comment le virus se propage-t-il exactement ?

Dr Barnard : Le virus peut être transmis par voie respiratoire ou par les sécrétions. Les fermes ne sont pas des environnements hygiéniques, ce qui facilite la transmission. Les travailleurs des abattoirs et des fermes sont particulièrement à risque, car ils sont en contact direct avec les animaux infectés.

Chuck : Et maintenant, le virus se retrouve dans le lait. Bien que la pasteurisation tue le virus, il est présent dans de nombreux produits laitiers.

Dr Barnard : Exactement. Et avec la pénurie d'œufs due à la grippe aviaire, les prix montent en flèche. Les gens se battent pour acheter des œufs, mais en réalité, nous devrions éviter de soutenir cette industrie qui favorise la propagation du virus.

Chuck : Parlons des substituts aux œufs. Vous avez apporté quelques alternatives aujourd'hui.

Dr Barnard : Oui, il existe de nombreuses alternatives aux œufs. Par exemple, le tofu brouillé est une excellente option pour le petit-déjeuner. Vous pouvez également utiliser des produits comme Just Egg, qui est fabriqué à partir de plantes. Ces alternatives sont non seulement délicieuses, mais aussi plus saines.

Chuck : Et pour ceux qui s'inquiètent des protéines, il y a plus de protéines dans une pomme de terre moyenne que dans un œuf moyen.

Dr Barnard : Exactement. Les œufs ne sont pas la seule source de protéines, et ils contiennent du cholestérol, ce que les alternatives végétales n'ont pas.

Chuck : Nous avons également des recettes sans œufs sur notre site, comme le tofu brouillé, le pain perdu vegan et même des brownies au chocolat.

Dr Barnard : Oui, ces changements peuvent sembler difficiles au début, mais une fois que les gens les adoptent, ils se rendent compte qu'ils auraient dû le faire plus tôt. Ces petits pas peuvent avoir un impact énorme sur notre santé et sur la prévention des pandémies.

Chuck : Merci Dr Barnard pour ces précieux conseils. Et merci à nos amis de la Gregory J Reiter Memorial Fund pour leur soutien continu.

À bientôt pour de nouveaux épisodes de The Exam Room !

Citations:

  1. https://podcasts.apple.com/gb/podcast/the-exam-room-by-the-physicians-committee/id1312957138
  2. https://www.youtube.com/watch?v=uh2AJQUaTqM
  3. https://www.youtube.com/watch?v=r_wQjKEWpy4
  4. https://www.youtube.com/watch?v=gLPX6Sci2UU
  5. https://www.pcrm.org/podcast
  6. https://www.youtube.com/playlist?list=PLrJRzCaJT6GkWwpfN0-ZBD3eRg52d5xgM
  7. https://open.spotify.com/show/6XElJTfdDQLQBd8Wm5BeOv
  8. https://www.youtube.com/watch?v=V18FbVdGizw



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