Cerveau Alzheimer, Parkinson, Ivermectine, Parasites
Le document (PDF1) étudié est un article scientifique qui explore comment un champignon,Candida albicans, affecte le cerveau, en particulier en lien avec des maladies comme la maladie 'Alzheimer :
1. Le problème étudié :
- Candida albicans peut infecter le cerveau, surtout en cas d'immunodéficience. Cela peut entraîner des infections graves et prolongées.
- Ce champignon est parfois associé à des maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
2. Les mécanismes :
- Entrée dans le cerveau : Le champignon traverse la barrière hémato-encéphalique grâce à des enzymes (Saps) qui détruisent les protéines protectrices de cette barrière.- Réponse immunitaire : Une fois dans le cerveau, Candida albicans libère des substances (Saps et candidalysin) qui activent les cellules immunitaires cérébrales, appelées microglies. Ces substances aident à éliminer le champignon, mais peuvent aussi provoquer des inflammations.
3. Lien avec Alzheimer :
- Les enzymes du champignon transforment une protéine cérébrale (APP) en peptides similaires à ceux trouvés dans Alzheimer (les plaques amyloïdes). Ces peptides déclenchent une réponse immunitaire via un récepteur spécifique (TLR4).
4. Importance :
- Comprendre ces mécanismes pourrait aider à développer de nouveaux traitements contre les infections fongiques et leurs éventuels effets sur des maladies chroniques comme Alzheimer.
Bien que ces résultats soient prometteurs et suggèrent que l'ivermectine pourrait offrir une nouvelle approche thérapeutique pour améliorer le traitement des symptômes de la maladie de Parkinson, il est essentiel d'effectuer davantage d'études cliniques pour confirmer ces effets chez les patients humains et comprendre pleinement les mécanismes sous-jacents. La recherche continue est cruciale pour déterminer si l'ivermectine peut devenir un ajout viable aux traitements existants pour cette maladie complexe.
Contexte sur la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative progressive qui affecte des millions de personnes dans le monde. Elle se caractérise par la perte de neurones producteurs de dopamine dans une région du cerveau appelée la substance noire, entraînant des symptômes moteurs tels que des
tremblements, une rigidité musculaire, une lenteur des mouvements (bradykinésie) et des troubles d'équilibre. En plus des symptômes moteurs, les patients peuvent également souffrir de symptômes non moteurs, y compris des troubles cognitifs et émotionnels.
L'ivermectine : un médicament prometteur
L'ivermectine est un médicament antiparasitaire bien établi, utilisé principalement pour traiter diverses infections parasitaires. Récemment, son utilisation a été explorée au-delà des infections parasitaires, notamment pour ses propriétés antivirales et anti-inflammatoires. Des études préliminaires ont suggéré que l'ivermectine pourrait avoir un impact positif sur les maladies
neurodégénératives, y compris la maladie de Parkinson.
Mécanisme d'action
1. Amélioration de la libération de dopamine :
- Des recherches indiquent que l'ivermectine pourrait augmenter la libération de dopamine dans le striatum, une région clé du cerveau impliquée dans le contrôle des mouvements. L'ivermectine semble agir en modulant l'activité des neurones cholinergiques, qui jouent un rôle important dans la régulation de la libération de dopamine. - Une étude a démontré que l'ivermectine améliore l'effet du traitement par L-DOPA (le traitement standard pour la maladie de Parkinson) en facilitant la libération de dopamine. Cela pourrait potentiellement réduire les doses nécessaires de L-DOPA et minimiser les effets secondaires associés à ce traitement.
2. Interaction avec les récepteurs :
- L'ivermectine modifie également l'activité des récepteurs cholinergiques et purinergiques dans le cerveau. Ces récepteurs sont impliqués dans la neurotransmission et peuvent influencer la manière dont les signaux sont transmis entre les neurones.
- En particulier, l'ivermectine semble atténuer les effets négatifs associés à l'activation des récepteurs cholinergiques sur la libération de dopamine, ce qui pourrait contribuer à son effet bénéfique sur les symptômes parkinsoniens.
### Études pertinentes Voici quelques études clés qui explorent le potentiel de l'ivermectine dans le traitement de la maladie de Parkinson :
- Ivermectin increases striatal cholinergic activity to facilitate dopamine release
Cette étude examine comment l'ivermectine influence l'activité cholinergique dans le striatum et son effet sur la libération de dopamine.
PDF 1 : https://www.cell.com/cell-reports/pdf/S2211-1247(23)01252-4.pdf
[Lire l'étude ici]
https://cellandbioscience.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13578-024-01228-2 (2024)
- Ivermectin and its effects on dopamine release
Cet article présente des résultats montrant que l'ivermectine augmente la libération de dopamine dans un modèle animal, suggérant son potentiel comme traitement complémentaire pour la maladie de Parkinson.
[Lire l'étude ici]
https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.11.30.569432v1) (2023)
- Differential effects of ivermectin in a mouse model of Parkinson's disease
Cette étude explore les effets différentiels de l'ivermectine sur un modèle murin de la maladie de Parkinson, mettant en lumière ses mécanismes d'action et ses effets potentiels sur les symptômes moteurs.
[Lire l'étude ici]
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32668263/ (2020)
Conclusion
Bien que ces résultats soient prometteurs et suggèrent que l'ivermectine pourrait offrir une nouvelle approche thérapeutique pour améliorer le traitement des symptômes de la maladie de Parkinson, il est essentiel d'effectuer davantage d'études cliniques pour confirmer ces effets chez les patients humains et comprendre pleinement les mécanismes sous-jacents. La recherche continue est cruciale pour déterminer si l'ivermectine peut devenir un ajout viable aux traitements existants pour cette maladie complexe.
Bien que ces résultats soient prometteurs et suggèrent que l'ivermectine pourrait offrir une nouvelle approche thérapeutique pour améliorer le traitement des symptômes de la maladie de Parkinson, il est essentiel d'effectuer davantage d'études cliniques pour confirmer ces effets chez les patients humains et comprendre pleinement les mécanismes sous-jacents. La recherche continue est cruciale pour déterminer si l'ivermectine peut devenir un ajout viable aux traitements existants pour cette maladie complexe.
https://cellandbioscience.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13578-024-01228-2
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